Parfois en avril

Pièce pour guitare

Avril 2016, la mort soudaine de Prince m’attriste profondément (et durablement), comme tant et tant d’amoureux du Kid de Minneapolis.

Avril, c’est aussi le mois de naissance de mes enfants, en 1998 et 2017.

Avril, c’est aussi le mois pendant lequel mon papa nous a quittés, en 2004.

J’ai écrit cette pièce pour guitare solo, pensant un peu à tout cela. D’où ma dédicace :

« à mes fils d’avril, à mon papa, en hommage discret à Prince, à ceux qui arrivent ou partent, en avril. »

Cette pièce est éditée chez Fertile Plaine.

Bailaba Sola

Chanson 

Voici une élève chanteuse (Chéryl Krief) qui interprète une de mes chansons, initialement écrite pour le spectacle Cabaret Couleur [link article Cabaret Couleur]. Je l’accompagne au piano, même si j’ai écrit la chanson en la pensant à la guitare.

C’est ma première chanson en espagnol, et la seule à ce jour (2022). Comme toujours, pour écrire des paroles dans une langue étrangère, je me fais conseiller, corriger.

La petite vidéo ci-contre aurait pu gagner le prix de la plus mauvaise captation 2016 (!), mais bon je la mets quand même en ligne. Jusqu’à ce que j’enregistre moi-même cette chanson, pourquoi pas.

Elle danse seule sur la place, avec les yeux du ciel, 
Elle pense à ses amis de l’autre rive
Pourquoi les âmes condamnées à l’exil sont-elles si songeuses ?
Elle danse seule sur la place, foulant l’ocre du sol.
Bailaba Sola (paroles originales en espagnol)

1.


Ella bailaba

Sobre la plaza

Ella bailaba

Bailaba sola

En sus amigos

De la otra costa

En los amigos

En ellos pensaba

Bailaba sola

Con los ojos del cielo

Ella bailaba sola

Pisando el ocre del suelo

2.


Por qué las almas

Al exilio forzadas

Por qué estas almas

Son tan soñadoras

Pero el baile

Sobre la plaza

Pero su baile

Su baile se la llevaba

(refrain)

3.


Ella bailaba

Sobre la plaza

Ella bailaba

Bailaba sola

En sus amigos

De la otra costa

En los amigos

En ellos pensaba

(refrain x 2)

Pisando el ocre del suelo

Pisando el ocre…

Bailaba sola

Paroles & musique : Franck LANONE

Bande de clowns

Court-métrage de Maxime SORON

Mon premier 1er rôle devant la caméra ! Et une nouvelle rencontre avec le clown. Cette fois-ci, il s’agit d’un clown sombre, solitaire, perdu.
J’ai adoré les jours de tournage, et l’image de ce film est belle, Le réalisateur a réussi des ambiances bien senties.
J’ai aussi composé la musique du générique de fin, qui est cependant bien tronquée dans le film. Cette petite musique de générique, complète, ici :

Bande de clowns - générique de fin

par Franck Lanone

Benjamin

Court-métrage de Baptiste SANCHEZ

Benjamin - La musique du film

par Franck Lanone

« Benjamin » est le premier court-métrage dans lequel j’ai joué. Je voulais essayer depuis longtemps le jeu devant la caméra et ça a été une belle rencontre avec une équipe d’étudiants talentueux et motivés.
Je joue le 3e rôle, un savant un peu déjanté, bien rêveur, qui s’invente certaines compétences…

Baptiste est venu à la maison après que j’ai répondu au casting, pour faire connaissance, voir si nous pourrions travailler ensemble. Nous avons parlé, imaginé, toute la journée, et même chanté !
À sa demande, j’ai composé toute la musique du film. Ma première b.o. !
Baptiste, je signe quand tu veux pour un nouveau projet !

Cabaret couleur

Pièce de théâtre sur le thème du cabaret alliant musique et jonglerie  

La Cie À Suivre et Jean-Marc HOVSEPIAN m’ont engagé comme comédien et musicien pour participer à cette pièce à 3 comédiens, qui traite notamment des sans-papiers.

Plus de 50 dates à travers toute la France. Un luxe pas si fréquent de nos jours.

J’ai aussi composé la musique du spectacle. Je n’ai pas d’enregistrement de toutes les musiques, mais on peut écouter : Hymne Cabaret, la musique qui ouvrait le spectacle, TarassBoulba, musique annonçant un numéro de disparition, Java Pas Tout T’Expliquer, une chanson style « guinguette ». Cette chanson a été reprise par Delphine Roume dans son album Chansons Simples.

Avec Jean-Marc HOVSEPIAN, Odile BILLARD.

(cliquez sur les vignettes ci-dessus pour afficher leur pdf dans un nouvel onglet)

Le coq de bruyère

Chanson engagée

Le roi des gallinacés trouve que les poules le câlinent assez. Bien assez.

C’est l’histoire d’un coq qui veut pondre, « quitte à souffrir du périnée ».

J’ai écrit les paroles et la musique de cette chanson, à l’origine pour le spectacle Cabaret Couleur. Mais plus j’avançais dans l’écriture de cette chanson, plus je me rendais compte qu’elle n’était pas adaptée pour ce spectacle tout public. J’ai donc écrit une comptine rigolote et réellement tout public pour ce cabaret, et gardé le Coq de Bruyère pour mon répertoire de chansons personnelles.

Qu’les poules accèdent aux droits des coqs
Moi j’aimerais bien la réciproque
Et même si y en a que ça choque
J’me verrais bien tomber en coq. 

Paroles de la chanson

(cliquez pour accéder au fichier pdf dans un nouvel onglet)

Wisdom Desire

Chanson jazz, avec Ella RABESON

Confier une de ses compositions à une voix ciselée, intime et pénétrante comme celle d’Ella RABESON, c’est un cadeau.

Bien que cette maquette fut enregistrée dans des conditions de déchiffrage pour tout le monde, l’ambiance m’y parait délicieusement intime

Merci Ella ! Merci les copains Julien HADEY à la batterie et Xavier LEBEAU à la contrebasse.

Wisdom Desire fait partie de mon répertoire de compos jazz.

 

4 duos a cappella sur des poèmes de Verlaine

Quand l’univers pédagogique fournit l’énergie à la création.

En tant qu’accompagnateur de la classe de chant lyrique au CRC de Coulommiers, j’ai eu à une époque deux jeunes élèves particulièrement douées, musiciennes, et bosseuses. Je ne sais plus exactement comment mais venue l’idée d’écrire pour leurs deux voix a cappella, c’est-à-dire sans aucun accompagnement. J’ai choisi des poèmes de Verlaine, il me semble après qu’elles aient travaillé le « Clair de Lune » mis en musique par Fauré et Debussy.

Ces duos sont particulièrement difficiles à chanter, on peut même dire que c’est un vrai challenge. Même si je n’ai pas composé dans le but de faire difficile, ou de créer un challenge, mais juste de me mettre au service de l’émotion suscitée par les textes de Monsieur Verlaine.

Félicitations aux deux très jeunes chanteuses de ma classe Sarah BAHR et Léonore GUIZARD.

(Cliquez sur l’image pour ouvrir le pdf dans un nouvel onglet)

Improvisation

… et potentiellement composition

On me questionne régulièrement à propos de l’improvisation, comment fait-on pour improviser, est-ce que je peux donner des cours pour apprendre cela.

Euh… ça me passionne en tous points, cependant rien ne me semble évident sur ce sujet. Je ne sais pas exactement comment je fais, improviser est à la fois un lâcher prise et une rigueur pour être cohérent, ne pas être bavard pour ne rien dire. Tout cela en temps réel.

Je n’ai pas encore trouvé la bonne analogie pour décrire ce processus un peu mystérieux.

L’improvisation est avant tout une question de culture. En quelque sorte, on reproduit des styles que l’on a entendus, on reprend plus ou moins consciemment des schémas familiers, tant sur le langage lui-même que sur la structure de la proposition que l’on fait.

L’audio ci-dessous est un exemple d’improvisation complète.

Le contexte : nous étions sortis pour mon anniversaire et lors de cette soirée, ma compagne m’avait offert un lecteur enregistreur mini-Disc et le microphone ad hoc. Impatient d’essayer mon nouvel appareil, sitôt rentrés, nous congédions la baby-sitter ; notre petit garçon (donc mon fils Arthur) de 2 ans dort dans la mezzanine, je dois faire le minimum de bruit. Je branche vite mon nouvel enregistreur et me mets au piano. J’enclenche l’enregistrement et appuie sur la pédale sourdine du piano. Et je joue. Sans préméditation, et dans le contexte, je compose en improvisant un morceau que j’appellerai ensuite Berceuse en sourdine. On entend bien les hésitations, les maladresses, des creux et des bosses. On a malgré cela une certaine ambiance, une proposition a peu près cohérente qui éclôt de ce contexte.

Autre exemple d’improvisation. En 2010, lors d’un concert des profs, nous avons prévu de jouer Have You Met Miss Jones en trio, et répété une structure et une manière conventionnelle. Tout va bien.

Nous nous installons sur scène, et sans aucune anticipation, je démarre tout seul par une impro dans les graves du clavier, de manière très rythmique et staccato fortissimo. Je n’ai rien prévu, ni de faire cette impro et encore moins de comment « revenir » au morceau, au thème et au fait de jouer un standard en trio. On fait ça tout le temps, on lance un caillou sans faire trop attention, puis il faut gérer les ricochets. Au passage, on entend que je cite le Sacre du Printemps, Girl from Ipanema. Encore une fois, rien d’anticipé.

J’appelle ça l’ultra-présent. C’est un néologisme qui me parle, qui correspond à ce que je ressens.

L’impro, évidemment, fait aujourd’hui penser au jazz.

Et pourtant, jusqu’à la période Romantique, les cadences étaient des moments de liberté pour les chanteurs ou les solistes instrumentistes. De vrais moment d’improvisation, de création. Certes, le bel canto s’en est amusé aussi au XIXe siècle, mais. bien vite beaucoup de ces cadences sont figées par d’autres interprètes. Idem avec les cadences des grands concertos.
À l’époque baroque, la basse continue est réalisée en temps réel, c’est-à-dire qu’à part la basse qui est écrite, les autres instruments improvisent la partie d’accompagnement.
Au XXe siècle, les compositeurs dits de musique contemporaine vont réhabiliter l’improvisation, souvent à la base de cellules à expliquer librement et de manière semi-guidée ou aléatoire.

Je ne compte pas le nombre de fois où je me suis mis au piano, juste pour le plaisir de jouer sans réfléchir, d’improviser. Le résultat n’est pas toujours à la hauteur de la liberté que l’on s’offre !

Mili

Compo jazz

2008. L’été en Dordogne passait lentement, concerts le soir et farniente l’après-midi.

Je me souviens avoir écrit ce morceau en trois ou quatre heures et ne l’avoir jamais retouché ensuite. C’est rare, car je reviens beaucoup, longtemps, sur tout, jusqu’à ce que je sois sûr – je ne le suis jamais vraiment – que tout est exactement comme je veux.

Après l’avoir joué sur scène en version saxophone soprano et piano Rhodes, je songe à l’enregistrer comme ça sous peu.

ENS Louis Lumière

Depuis septembre 2008,
bientôt 15 ans de collaboration ! 

Je travaille pour l’École Nationale Supérieure Louis Lumière depuis septembre 2008. 

Je travaille en tant que pianiste dans le cadre des cours pour les élèves ingénieur(e)s du son.
C’est particulièrement dans les cours en piano solo que je prends une part pédagogique, mais les séances sont très variées : duo avec chanteur/se, sonates avec violoncelle, ou hautbois par exemple, et même trio jazz contrebasse-batterie-piano.

Ces séances m’ont permis d’en profiter pour enregistrer nombre de maquettes de mes compos en trio jazz. On peut écouter ces compositions en cliquant ici. Oui, puisque je te dis de cliquer ici, oui n’aie pas peur c’est bien , il ne va rien t’arriver. Prépare ton casque ou tes enceintes.

Les séances d’enregistrement se font dans l’excellent studio SEQUENZA à Montreuil.

Merci à Thomas Vingtrinier, à Jean Chatauret, à Mireille Faure,
excellents ingés son,
pour leur amitié et la confiance.

Sinon, tu peux cliquer sur ce mot, ça va aussi.

Salve Regina

Pièce pour chœur a cappella

J’ai écrit, il y a longtemps, un Salve Regina pour chœur a cappella, pièce qui a été créée à Budapest en avril 2005.

Je n’ai ni images, ni enregistrement sonore. C’était une époque où l’on ne se ruait pas sur son téléphone pour « immortaliser » chaque instant de vie, et peut-être bien qu’on avait un peu plus de « cerveau disponible » pour remplir son petit cœur d’émotions, et donc… de souvenirs.

Allez, je suis sympa, je mets la première page de la partition. La pièce dure environ 7 minutes.

Ave Maria

Mélodie pour voix et orgue ou piano

Créé en 2002 par Monique Trécan, soprano, et Christine Lonzième au piano, j’ai composé cet Ave Maria à partir de l’Étude n°1 opus 25 de Chopin.
Ma première idée était de faire « comme Gounod » et son Ave Maria sur un prélude de Bach.

L’audio est capté en concert, Monique Trécan soprano, et je suis au piano.