Cabaret couleur

Pièce de théâtre sur le thème du cabaret alliant musique et jonglerie  

La Cie À Suivre et Jean-Marc HOVSEPIAN m’ont engagé comme comédien et musicien pour participer à cette pièce à 3 comédiens, qui traite notamment des sans-papiers.

Plus de 50 dates à travers toute la France. Un luxe pas si fréquent de nos jours.

J’ai aussi composé la musique du spectacle. Je n’ai pas d’enregistrement de toutes les musiques, mais on peut écouter : Hymne Cabaret, la musique qui ouvrait le spectacle, TarassBoulba, musique annonçant un numéro de disparition, Java Pas Tout T’Expliquer, une chanson style « guinguette ». Cette chanson a été reprise par Delphine Roume dans son album Chansons Simples.

Avec Jean-Marc HOVSEPIAN, Odile BILLARD.

(cliquez sur les vignettes ci-dessus pour afficher leur pdf dans un nouvel onglet)

Wisdom Desire

Chanson jazz, avec Ella RABESON

Confier une de ses compositions à une voix ciselée, intime et pénétrante comme celle d’Ella RABESON, c’est un cadeau.

Bien que cette maquette fut enregistrée dans des conditions de déchiffrage pour tout le monde, l’ambiance m’y parait délicieusement intime

Merci Ella ! Merci les copains Julien HADEY à la batterie et Xavier LEBEAU à la contrebasse.

Wisdom Desire fait partie de mon répertoire de compos jazz.

 

Improvisation

… et potentiellement composition

On me questionne régulièrement à propos de l’improvisation, comment fait-on pour improviser, est-ce que je peux donner des cours pour apprendre cela.

Euh… ça me passionne en tous points, cependant rien ne me semble évident sur ce sujet. Je ne sais pas exactement comment je fais, improviser est à la fois un lâcher prise et une rigueur pour être cohérent, ne pas être bavard pour ne rien dire. Tout cela en temps réel.

Je n’ai pas encore trouvé la bonne analogie pour décrire ce processus un peu mystérieux.

L’improvisation est avant tout une question de culture. En quelque sorte, on reproduit des styles que l’on a entendus, on reprend plus ou moins consciemment des schémas familiers, tant sur le langage lui-même que sur la structure de la proposition que l’on fait.

L’audio ci-dessous est un exemple d’improvisation complète.

Le contexte : nous étions sortis pour mon anniversaire et lors de cette soirée, ma compagne m’avait offert un lecteur enregistreur mini-Disc et le microphone ad hoc. Impatient d’essayer mon nouvel appareil, sitôt rentrés, nous congédions la baby-sitter ; notre petit garçon (donc mon fils Arthur) de 2 ans dort dans la mezzanine, je dois faire le minimum de bruit. Je branche vite mon nouvel enregistreur et me mets au piano. J’enclenche l’enregistrement et appuie sur la pédale sourdine du piano. Et je joue. Sans préméditation, et dans le contexte, je compose en improvisant un morceau que j’appellerai ensuite Berceuse en sourdine. On entend bien les hésitations, les maladresses, des creux et des bosses. On a malgré cela une certaine ambiance, une proposition a peu près cohérente qui éclôt de ce contexte.

Autre exemple d’improvisation. En 2010, lors d’un concert des profs, nous avons prévu de jouer Have You Met Miss Jones en trio, et répété une structure et une manière conventionnelle. Tout va bien.

Nous nous installons sur scène, et sans aucune anticipation, je démarre tout seul par une impro dans les graves du clavier, de manière très rythmique et staccato fortissimo. Je n’ai rien prévu, ni de faire cette impro et encore moins de comment « revenir » au morceau, au thème et au fait de jouer un standard en trio. On fait ça tout le temps, on lance un caillou sans faire trop attention, puis il faut gérer les ricochets. Au passage, on entend que je cite le Sacre du Printemps, Girl from Ipanema. Encore une fois, rien d’anticipé.

J’appelle ça l’ultra-présent. C’est un néologisme qui me parle, qui correspond à ce que je ressens.

L’impro, évidemment, fait aujourd’hui penser au jazz.

Et pourtant, jusqu’à la période Romantique, les cadences étaient des moments de liberté pour les chanteurs ou les solistes instrumentistes. De vrais moment d’improvisation, de création. Certes, le bel canto s’en est amusé aussi au XIXe siècle, mais. bien vite beaucoup de ces cadences sont figées par d’autres interprètes. Idem avec les cadences des grands concertos.
À l’époque baroque, la basse continue est réalisée en temps réel, c’est-à-dire qu’à part la basse qui est écrite, les autres instruments improvisent la partie d’accompagnement.
Au XXe siècle, les compositeurs dits de musique contemporaine vont réhabiliter l’improvisation, souvent à la base de cellules à expliquer librement et de manière semi-guidée ou aléatoire.

Je ne compte pas le nombre de fois où je me suis mis au piano, juste pour le plaisir de jouer sans réfléchir, d’improviser. Le résultat n’est pas toujours à la hauteur de la liberté que l’on s’offre !

Mili

Compo jazz

2008. L’été en Dordogne passait lentement, concerts le soir et farniente l’après-midi.

Je me souviens avoir écrit ce morceau en trois ou quatre heures et ne l’avoir jamais retouché ensuite. C’est rare, car je reviens beaucoup, longtemps, sur tout, jusqu’à ce que je sois sûr – je ne le suis jamais vraiment – que tout est exactement comme je veux.

Après l’avoir joué sur scène en version saxophone soprano et piano Rhodes, je songe à l’enregistrer comme ça sous peu.

ENS Louis Lumière

Depuis septembre 2008,
bientôt 15 ans de collaboration ! 

Je travaille pour l’École Nationale Supérieure Louis Lumière depuis septembre 2008. 

Je travaille en tant que pianiste dans le cadre des cours pour les élèves ingénieur(e)s du son.
C’est particulièrement dans les cours en piano solo que je prends une part pédagogique, mais les séances sont très variées : duo avec chanteur/se, sonates avec violoncelle, ou hautbois par exemple, et même trio jazz contrebasse-batterie-piano.

Ces séances m’ont permis d’en profiter pour enregistrer nombre de maquettes de mes compos en trio jazz. On peut écouter ces compositions en cliquant ici. Oui, puisque je te dis de cliquer ici, oui n’aie pas peur c’est bien , il ne va rien t’arriver. Prépare ton casque ou tes enceintes.

Les séances d’enregistrement se font dans l’excellent studio SEQUENZA à Montreuil.

Merci à Thomas Vingtrinier, à Jean Chatauret, à Mireille Faure,
excellents ingés son,
pour leur amitié et la confiance.

Sinon, tu peux cliquer sur ce mot, ça va aussi.

Ave Maria

Mélodie pour voix et orgue ou piano

Créé en 2002 par Monique Trécan, soprano, et Christine Lonzième au piano, j’ai composé cet Ave Maria à partir de l’Étude n°1 opus 25 de Chopin.
Ma première idée était de faire « comme Gounod » et son Ave Maria sur un prélude de Bach.

L’audio est capté en concert, Monique Trécan soprano, et je suis au piano.

Payasos Piquants

Pièce de théâtre clownesque. 

Pièce de théâtre tournée pendant 4 ans en France, jouée au festival Chalon dans la rue, festival d’Aurillac, à Paris dans différents théâtres, entre 1995 et 1999..

En pleine ascension, alors que nous avions de bons articles dans la presse, le spectacle s’est interrompu brusquement à cause d’un accident de voiture que j’ai eu le 21 octobre 1999. Neuf mois et trois opérations plus tard, je pouvais rejouer du piano ! Mais finies les acrobaties. Le spectacle n’a jamais repris. C’est la vie !

J’avais aussi composé la musique de ce spectacle. Étonnamment, bien que cela date d’il y a bien longtemps, j’ai retrouvé six fichiers audios, et une captation vidéo (de très mauvaise qualité) d’extraits du spectacle.

Le clown a été une révélation pour moi. Une rencontre majeure dans mon univers de comédien et personnel. Rencontrer son clown, c’est une deuxième naissance.

Le voilier Auxios

Pièce pour piano solo

Le voilier Auxios est je crois la première pièce que j’ai écrite pour piano. Cette pièce est dédiée à Olivier LOISEAUX, mon ami d’enfance et frère de cœur. En guise de dédicace, le titre de ce morceau est une anagramme parfaite de ses nom et prénom.
Pour l’anecdote, j’ai présenté cette pièce pour l’épreuve instrumentale du CAPES de Musicologie en 1991. J’avais pris soin de faire une belle gravure informatique — je venais de monter deux ans avant une SARL ayant pour principale activité la gravure de partitions. Une nouveauté en France ! J’avais donc pris soin que la gravure soit parfaite, j’avais ajouté un © faisant croire que le morceau était édité (© Défi Éditions, à Limoges, je me souviens), et j’avais mis comme nom de compositeur O. LOISEAUX. Quel délicieux canular, je me suis bien amusé, surtout au moment des questions du jury sur l’analyse de l’œuvre. On me trouvera taquin, mais le principal n’était-il pas d’assurer cette épreuve pianistiquement et au niveau de l’analyse ?