Le piano à une main

12 Mai 2017 | Témoignages

Une main au piano, et dans l’autre, un enfant

« La musique, à quoi ça sert ? » m’a demandé récemment mon petit (grand) garçon de 5 ans.

« Euh… à rien, à tout. C’est toi qui sais ce que ça te fait quand tu en écoutes. »

« J’adore C2C, je mets fort, et je danse ! » m’as-tu répondu.

Je confirme que tu adores C2C, que tu sais mettre le CD tout seul, et le volume bien à fond.

Mon petit Césaire, tu as oublié qu’une certaine musique avait une autre fonction quand tu étais bébé, il n’y a donc pas si longtemps.

Dans tes premières semaines de vie, il y a une chose que je pouvais faire et qui te calmait à coup sûr, c’était te jouer un peu de piano. Mais pas n’importe quel morceau ! Seul Sud-Ouest, le magnifique thème de mon ami Xavier LEBEAU, te calmait quasi instantanément. À condition que je le joue d’une main en t’entourant de mon autre bras.

Une vidéo très personnelle…

Et puis, la musique sert à t’endormir, tous les soirs, quand tu réclames que l’on te chante – assez invariablement – Ani Couni, Blackbird, et Behind The Window.

Et tu as bien raison.

Nougaro

8 Août 1993 | Témoignages

Éditions du Chiffre Neuf 

Je tombe – presque – par hasard sur une page du site musée Sacem : la page des Éditions du Chiffre Neuf, avec qui j’ai travaillé pendant des années. Sur la partition, on voit d’ailleurs page 2 le logo de la société que j’avais à ce moment-là : EFFIGIE.

J’étais à l’époque ami avec Hélène, la sœur de Claude, on travaillait dans une confiance et une complicité réciproque. Ah ! Je me souviens encore de ce jour où j’ai joué sur le piano familial… quelle émotion. Le piano sur lequel jouait la maman de Monsieur Nougaro !

Le voilier Auxios

7 Juin 1991 | Créations

Pièce pour piano solo

Le voilier auxios

par Franck Lanone

Le voilier Auxios est je crois la première pièce que j’ai écrite pour piano. Cette pièce est dédiée à Olivier LOISEAUX, mon ami d’enfance et frère de cœur. En guise de dédicace, le titre de ce morceau est une anagramme parfaite de ses nom et prénom.
Pour l’anecdote, j’ai présenté cette pièce pour l’épreuve instrumentale du CAPES de Musicologie en 1991. J’avais pris soin de faire une belle gravure informatique — je venais de monter deux ans avant une SARL ayant pour principale activité la gravure de partitions. Une nouveauté en France ! J’avais donc pris soin que la gravure soit parfaite, j’avais ajouté un © faisant croire que le morceau était édité (© Défi Éditions, à Limoges, je me souviens), et j’avais mis comme nom de compositeur O. LOISEAUX. Quel délicieux canular, je me suis bien amusé, surtout au moment des questions du jury sur l’analyse de l’œuvre. On me trouvera taquin, mais le principal n’était-il pas d’assurer cette épreuve pianistiquement et au niveau de l’analyse ?