Biographie
J’y ai réfléchi longuement… en fait, je n’ai pas vraiment envie de raconter ma naissance, ma vie, mon parcours, si ce n’est au travers de mes petites créations, mes collaborations artistiques, et ce via les pages, les articles de ce site. Lequel site est clairement à destination professionnelle et pas du tout pour faire des vues ou des « like ». Faire une vraie bio, ici, dépasserait mes capacités narcissiques.
Je suis bio
Et en réfléchissant, en rêvassant à la question « je fais une page BIO ou pas, comme m’a conseillé Gérald mon webmestre ? », je me suis surpris à écrire mes errements extatiques, c’est-à-dire à m’éloigner totalement du sujet.
Errer, rêvasser
Qu’y a-t-il d’intéressant, de positif dans notre époque ?
Le téléphone portable ? indéniablement bien pratique, l’objet est trop addictif, trop énergivore, qui nous vole notre concentration voire notre volonté. Un piège, une prison dorée pour laquelle on paie cher, dans tous les sens du terme.
Mais la possibilité du travail nomade, de se poser sur un banc et bosser sur son iPad connecté, son ordi portable, c’est tout de même un confort nouveau !
Au niveau de la musique ? Le paradoxe est cocasse : le numérique nous a promis des qualités d’écoute croissantes, du « amazing », et pourtant…
On nous a vendu le CD, et nous avons racheté tout ce que nous avions déjà en 33 tours, et puis finalement c’est la norme mp3 de compression qui l’a emporté, bien qu’étant une des plus médiocres, bilan la plupart des « sons » sont écoutés aujourd’hui en mp3 (Youtube, Deezer, etc.). Merveilleuse régression vendue comme étant le progrès ! Le plus fort, c’est qu’en s’abonnant à Deezer et consorts, on paie à nouveau ce qu’on avait déjà en CD et probablement en vinyle.
Et le plus souvent, la musique est écoutée sur les mini-haut-parleurs d’un téléphone ou d’un ordi.
C’est l’époque, il faut certainement faire avec, mais ça me fait tout de même penser à un peintre qui présenterait une de ses toiles, et les spectateurs pourraient découvrir son travail mais à distance de 10 mètres minimum, dans une semi-obscurité, par exemple.
Oups…
Tout ceci est très mauvais signe pour moi, car j’ai bien conscience que ce sont des réflexions de vieux con. Et je me dis en même temps que jeune ou vieux, tant que je suis un peu con, rien n’est perdu.
Qu’y a-t-il d’intéressant, de positif dans notre époque, donc ? Assurément un début de mixité culturelle dans notre pays (au forceps). Assurément la lente mais sûre réhabilitation de la femme comme être humain de premier plan, autant capable que l’autre sexe. Probablement pour les conneries aussi, d’ailleurs. Mais ce n’est hélas pas une tendance vers l’égalité des sexes qui sévit partout sur le globe, loin s’en faut, et il faut farouchement défendre l’idée de la femme capable face à l’oppresseur macho.
La Femme est le présent de l’homme.
Et puis j’espère que bientôt les hommes pourront mettre une jupe sans s’entendre dire « eh ! Pourquoi tu mets ça t’es pas un pédé ! ».
En tous cas, on peut encore rêver, inventer, attendre la fin en s’offrant une liberté de penser. C’est gratuit, et si on s’offre cela, beaucoup de choses glissent sur l’esprit songeur. Comme le sommeil, la contemplation accélère le temps qui passe.
Voilà. Notre époque est ainsi et il faut faire avec, je suis ainsi et je dois faire avec, pas le choix. J’arrête mon évasion cogitative du moment, c’est l’heure du bain.
Photos de New-York, Vincennes, faites avec mon iPhone 7+